SEPT JOURS POUR EXPIER - Walter Jon WILLIAMS

Publié le par Stéphane

Days of Attonement
1991
Gallimard, Folio SF n°81 (décembre 2001)
Traduction de Jean BONNEFOY
Couverture de Éric SCALA
522 pages


4ème de couverture :

Perdue au fond du Nouveau-Mexique, la petite ville minière d'Atocha se meurt doucement, oubliée à l'orée du XXIe siècle, à peine troublée par le Centre de recherches en physique quantique récemment installé à ses portes.
Jusqu'au jour où cet univers provincial va se détraquer pour Loren Hawn, le chef de la police locale : fermeture de la mine de cuivre, troubles en ville, aletre au laboratoire de technologie avancée.
Mais ce n'est rien à côté de cet homme qui vient mourir un soir dans ses bras, criblé de balles. Loren Hawn le connaît bien, comme il connaît tout le monde dans le pays : il est déjà mort dans un accident de voiture vingt ans plus tôt...
À la fois technothriller et chronique du Sud profond à la Steinbeck, un roman où l'aventure individuelle témoigne d'un désarroi général : celui d'un monde encore lesté de passé face à un futur déjà en marche.

Né en 1953, Walter Jon Williams vit à Albuquerque, Nouveau-Mexique. Après avoir écrit des romans d'aventures maritimes, il s'est imposé en quelques romans comme l'une des figures centrales de la science-fiction contemporaine, dans la lignée des créateurs d'un futur proche modelé par les nouvelles technologies.


L'avis :

Sept jours pour expier inaugure une nouvelle catégorie d'articles de ce blog : les Lectures abandonnées. Ce n'est pas courant, mais il m'arrive de stopper la lecture d'un livre lorsque je m'ennuie ou qu'il est particulièrement mauvais. En général, je vais alors au moins jusqu'à la moitié avant de dire basta !
Avec Sept jours pour expier, j'ai été en présence d'un livre du premier type : les ennuyeux. Le quatrième de couverture résume bien la partie du bouquin que j'ai lue. Cela représente environ cent soixante-dix pages pendant lesquelles on se demande quand l'histoire va réellement commencer. Car la scène du mort par balles est un moment clef qui insuffle un peu de suspense au roman, mais seulement sur quelques pages avant que tout ne retombe comme un soufflé à la sortie du four. Williams est passé mettre dans cette technique d'écriture : raconter pendant des dizaines de pages des choses assez ennuyeuses, puis lorsque le lecteur risque de décrocher, hop !, un petit peu d'action avant de revenir à un rythme de croisière plus ou moins endormant (il nous fait un petit peu ça dans son dernier roman, Avaleur de mondes).
Je n'ai donc pas pris. Ma pile de lecture est pleine de tout un tas d'autres livres bien plus intéressants à première vue. Tant pis pour Sept jours pour expier...

Publié dans Lectures abandonnées

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E
<br /> Tu es dur, c'est un des Williams que je trouve réussi justement... Un savant mélange de polar et de Hard SF.<br /> Par contre Avaleur de mondes, là effectivement, c'est autre chose...<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Ben non, Avaleur de mondes n'est pas génial, mais seule les cinquante premières pages sont vraiment chiantes. En même temps, j'ai eu Avaleur de mondes en SP et je ne l'aurais pas lu jusqu'au bout<br /> si j'avais pas du faire un article...<br /> <br /> <br />